Réhabilitation du site de l’ancienne décharge des Essertets
Dans les années 1980 existait une décharge longeant le nant des Essertets. La mairie et le SMBVA ont mené une étude pour évacuer les déchets enfouis pour éviter tout risque de pollution. Les travaux sont réalisés cette fin d'année.
Suite à un diagnostic réalisé en 2023 dans le cadre de la compétence GEMAPI1, le maître d’ouvrage – le SMBVA – a missionné l’entreprise Mabboux pour réhabiliter le site où ont été découverts des déchets très variés (plastique, ferraille, porcelaine, électroniques, carcasses de voiture, pneus, appareils électroménagers…). Le fruit de pratiques d'un autre temps (pas si ancien), source potentielle de pollution. Un risque que la Municipalité a voulu supprimer.
L’entreprise a ainsi coupé les arbres secs dont les racines étaient trop dégagées pour accéder au cours d’eau fin octobre, et a arraché manuellement la balsamine pour éviter la propagation de cette espèce exotique envahissante, qui se reproduit grâce à des graines et non grâce aux rhizomes comme la renouée du Japon.
Le 12 novembre, elle a commencé à évacuer les déchets des talus, des berges et du lit du nant dans les filières de traitement adaptées. Elle a attaqué la remise en état des talus et des berges fin novembre, et la poursuivra en fonction des conditions météo.
Une opération, trois enjeux
La réhabilitation de la décharge vise trois objectifs :
- Éviter l’obstruction de la buse en aval et la formation d’embâcle dans les déchets
- Restaurer la ripisylve2 dégradée et les habitats naturels pollués
- Améliorer le cadre de vie des habitations situées à proximité des 2 rives.
Montant de l’opération
Estimée à 41 000 €, cette opération est co-financée par la commune et le SMBVA, avec le soutien du Conseil départemental de la Haute-Savoie à hauteur de 40 %.
1 GEMAPI : GEstion des Milieux Aquatique et Prévention des Inondations.
2 Ripisylve : végétation située sur les rives d’un cours d’eau dont les racines filtrent naturellement les polluants (tels que les molécules phytosanitaires, les nitrates ou les phosphates) et améliorent – ainsi – la qualité de l'eau.