Le concours CUBE.Ecoles : un défi anti-gaspillage !
Ce lundi 13 mars, des agents de la CCPMB ainsi que des élus et des enseignants de Praz ont présenté le concours CUBE.Ecoles aux élèves de CP, CE et CM. La chasse au gaspillage et la consommation énergétique ont été au cœur du sujet.
Réunis dans la salle du périscolaire, les élèves de l’école des Éterlous ont échangé sur le concours CUBE.Ecoles avec les agents de la CCPMB, Anna Bourdichon et Julien Bibollet, les élus, Yann Jaccaz et Solange Cooke, ainsi que les enseignants de Praz, Sébastien Galavielle, Françoise Perrin et Valérie Feige.
Ils ont cité les différents types d’énergie qu’ils connaissaient, comme l’électricité ou les énergies fossile, mécanique, nucléaire, solaire et hydraulique. Ils ont commencé à imaginer des idées permettant de diminuer la consommation énergétique à l’école. « Bien entendu, intervient Anna Bourdichon, le confort est important. Si vous décidez de baisser le chauffage pour diminuer la consommation de fioul, vous devrez choisir une température adaptée pour éviter d’avoir froid. »
« Et si on veut savoir si on fait des économies d’énergie, on doit savoir ce qu’on consomme », intervient Sébastien Galavielle, directeur de l’école. D’où les analyses de la CCPMB et la détermination de points de référence.
Julien Bibollet explique : « Ce concours est comme une chasse au gaspillage. Il permet de mettre en avant des pistes d’amélioration pour, in fine, réduire la consommation énergétique des bâtiments scolaires. »
Il permet de bousculer des habitudes, comme laisser des ordinateurs en veille ou des portes ouvertes, et d’utiliser des outils que les enfants n’ont pas l’habitude d’utiliser, comme le wattmètre ou la caméra thermique. « Grâce au wattmètre par exemple, vous pourrez voir si un appareil branché sur une prise électrique, mais éteint, consomme de l’électricité. »
Pour le maire, Yann Jaccaz, « six écoles du Pays du Mont-Blanc participent, mais ce type d'initiative devrait être généralisé car cela apprend aux enfants à avoir les bons réflexes chez eux et pas seulement à l'école. Ils peuvent être les ambassadeurs des économies d'énergie auprès de leur famille. »
Les solutions mises en place ou à venir
Margaux, une élève de CP, explique : « Quand il n’y a plus personne dans les toilettes ou les vestiaires, nous éteignons la lumière. » « Nous fermons aussi les portes quand il y a du chauffage », ajoute Jason, un élève de CP/CE1.
Les équipes ont en effet commencé à mettre en place des pistes d’amélioration dans l’école. La classe de Sébastien Galavielle, par exemple, a diminué la température de 1 à 2 °C.
« Grâce à une analyse de la température effectuée dans l’école, décrit Julien Bibollet, on a constaté que le chauffage démarrait trop tôt (à 1 h du matin exactement). On a donc demandé à l’entreprise qui gère le chauffage – Buildy – de décaler ce démarrage à 4 h. »
Le directeur des services techniques, Olivier Perrin, ajoute : « Nous avons également programmé la baisse de la température dans l’école, à partir de 17 h, et non plus 19 h, en laissant la possibilité aux enseignants d’augmenter la température en cas de réunion organisée le soir. Nous avons par ailleurs reprogrammé le spot lumineux, situé au-dessus du portail de l’école. »
Les autres actions, étudiées en mairie après l’échange avec les enfants, consisteront à remplacer progressivement les ampoules à incandescence par des LED ainsi qu’à gérer la consommation des bâtiments communaux (de l’école en premier lieu), à distance, depuis un ordinateur ou un Smartphone. Un programme dont nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure de notre avancée.
