L'eau potable à Praz : un maillage amélioré de jour en jour

Grâce à cette coordination, les riverains prendront en charge les travaux dont ils sont à l’origine, c’est-à-dire le décapage du vieux goudron, le goudronnage et l’installation d’un réseau d’eaux pluviales, mais seulement la moitié de la tranchée dans laquelle sera installé le réseau. L’autre moitié sera payée par la mairie qui profite de cette tranchée pour y faire poser la nouvelle canalisation d’eau potable par l’entreprise Colas et sa filiale SMTP. 

Guillaume Gauduel, chargé des eaux et de l’assainissement à la mairie, explique : « Jusqu’à maintenant, nous avions deux bras morts d’eau potable : un au niveau de l’allée de l’Adret, un au niveau de la route des Rafforts. En installant une nouvelle canalisation, nous relions ces deux bras et permettons à l’eau de circuler. » L’eau devient ainsi plus qualitative du point de vue sanitaire et n’a plus ce petit goût ferreux, typique des eaux stagnant au bout des canalisations.

L’autre avantage est qu’elle permettra, en cas de fuite dans un tronçon situé route des Rafforts par exemple, de diminuer le secteur de coupure d’eau et de continuer à alimenter en eau des maisons qui n’auraient pu l’être sans la nouvelle canalisation.

Un chantier avantageux dont nous vous proposons de découvrir les étapes en photos :

1^re étape

L’équipe de génie civil creuse une tranchée et ajoute cette vanne ainsi qu’un T sur l’ancienne canalisation pour pouvoir raccorder la nouvelle.

2^e étape

Elle ajoute et recouvre de terre les nouveaux tronçons déjà installés entre la nouvelle vanne et le talus, puis refaçonne ce dernier comme il l’était au départ.

3^e étape

Elle enduit l’extrémité intérieure du tronçon encore apparent (non enseveli sous la terre) avec du lubrifiant de qualité alimentaire pour pouvoir encastrer un autre tronçon dedans à l’aide d’une pelle.

L’entreprise Colas précise : « L’autre lubrifiant (le gros pot blanc) sert à enduire les tuyaux en PVC gris, destinés aux eaux pluviales. Il n’est pas certifié de qualité alimentaire. »

4^e étape 

Elle installe une bride à emboîtement dont les boulons ont été au préalable bien serrés, sur le dernier tronçon ajouté, puis la relie à la pompe d’épreuve (le matériel qui permettra d’augmenter la pression dans la canalisation et de s’assurer de l’absence de fuites).

5^e étape

Elle cale le tronçon et le tuyau noir avec des morceaux de bordure et le godet d’une tractopelle pour les empêcher de bouger durant le test de pression (expliqué ci-après).

6^e et dernière étape

Après avoir fermé la vanne, elle actionne la manivelle de la pompe d’épreuve jusqu’à ce que son manomètre indique une pression une fois et demie supérieure à la pression habituelle. Si cette pression reste stable durant 30 min (à 7 bar et demi donc), cela signifiera que le réseau ne comporte aucune fuite et que l’équipe peut raccorder définitivement la nouvelle canalisation à l’existante. Si au contraire elle diminue, alors l’équipe devra revoir l’installation et déterminer l’emplacement de la fuite.

« Mais heureusement, intervient Guillaume Gauduel, le chargé Eaux et assainissement de la mairie, la pression est restée stable. L’équipe a donc pu terminer l’installation. »