Un mégot pollue plus que vous ne le pensez
Emporté par le vent ou la pluie, un mégot jeté par terre finit souvent dans les grilles d'eau pluviale et rejoint directement les rivières. Jeté dans les toilettes par exemple, sa petite taille ne lui permet pas d’être filtré et nuit au fonctionnement des stations d’épuration.
Un mégot risque ainsi fortement de rejoindre les fleuves et les rivières pour terminer sa course dans les mers et les océans. L’éco-organisme Alcome estime d’ailleurs que 80 % des déchets marins sont issus de la terre ferme.
Au-delà de la pollution visuelle, un mégot jeté dans la rue, dans le caniveau ou dans la nature, a un impact sur l’environnement:
- Il contient des matières plastiques qui polluent l’eau.
- Il peut mettre plusieurs années à se dégrader.
- Il risque d’être ingéré par la faune (par les vaches, par exemple).
Jeter son mégot bien éteint dans un endroit adapté, c’est le geste à adopter
Des solutions simples existent pour éviter les méfaits de ces petits déchets et prévenir les risques d’incendie, surtout en périodes de sécheresse, de chaleur intense ou de vent fort :
- Les poubelles d'ordures ménagères
- Les cendriers de rue fixés aux murs, placés au-dessus des poubelles ou montés sur des poteaux
- Le cendrier de poche (en vente chez le buraliste, en distribution à l'OT ou en mairie, ou fait maison)
Les bons réflexes
- Bien éteindre son mégot avant de le jeter à la poubelle.
- Laisser un cendrier de poche dans la voiture et en garder un sur vous lors de vos promenades en forêt.
Le saviez-vous ?
- Les mégots collectés sont éliminés en sécurité dans une unité de valorisation énergétique et produisent de l'électricité.
- L’initiative « Mon Mégot Où Il Faut » vise à réduire de 40 % les mégots mal jetés dans l’espace public, ce qui équivaut à 3 milliards de mégots en moins en France chaque année, d’ici 2027.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.monmegotouilfaut.fr