Zone humide des Évettes : un piézomètre veille au grain

Grâce à cette sonde, qui mesure automatiquement les variations du niveau d’eau dans le sol (à intervalles réguliers), le conservatoire pourra mieux comprendre le fonctionnement hydrologique de la zone humide, mais il pourra aussi suivre l’impact du prélèvement d’eau du futur restaurant des Évettes qui s’alimente en eau sur une source située en amont de cette zone humide. 

La pose a consisté en cinq étapes :

Chloé Chabert, chargée de projets « Zones humides » d’Asters, révèle : « Après l’installation, les résultats ont été les suivants : la nappe superficielle d’eau se trouvait à 4 cm sous le niveau du sol, la température de l’eau était de 4,7 °C et la conductivité, de 8,8 µs/cm. » 
Il faudra plusieurs années de données pour effectuer une analyse juste. Une chose est sûre : chaque salve de résultats sera communiquée au public.

Concernant la zone humide des Évettes, Asters a réalisé une autre action ce jour-là. Il a réajusté quatre barrages, qui ont été installés en amont de la zone humide en 2019, pour rediriger l’eau vers la zone et non vers l’exutoire. Il a en effet recreusé des chenaux d’écoulement vers la zone humide et renfoncé les palplanches installées à l’époque. 
 

En ce qui concerne la zone humide d’Holvet, un drain superficiel a été créé en 2020 pour assécher le terrain en surface sans impacter le caractère humide de la zone et, ainsi, rendre la zone apte au pâturage ou à la fauche, afin que l’agriculteur puisse maintenir ce milieu ouvert en l’intégrant dans son exploitation. 
Pour pérenniser la fonctionnalité de cet ouvrage, Asters a retiré les matériaux qui se sont accumulés dans les tuyaux et le regard.